Sophisme de la motte castrale

Plan d'une motte castrale.

Le sophisme de la motte castrale (en anglais motte-and-bailey fallacy) est un raisonnement fallacieux qui consiste à assimiler deux positions qui partagent des similitudes, mais dont l'une est modeste et l'autre controversée[1]. La personne qui argumente avance la thèse controversée, mais lorsqu'on le conteste, insiste sur le fait qu'il ne fait que soutenir la position la plus modeste. Il s'agit d'une forme d'équivoque[2].

Ce sophisme a été théorisé par le philosophe Nicholas Shackel[1], qui considère que les travaux d'universitaires tels que Michel Foucault, David Bloor, Jean-François Lyotard, Richard Rorty, Peter Berger et Thomas Luckmann en font usage[3].

  1. a et b (en) Nicholas Shackel, « Motte and Bailey Doctrines », sur blog.practicalethics.ox.ac.uk, (consulté le ).
  2. (en) Bo Bennett, Logically Fallacious: The Ultimate Collection of Over 300 Logical Fallacies (Academic Edition), eBookIt.com, (ISBN 978-1-4566-0737-1, lire en ligne), p. 365
  3. (en) Nicholas Shackel, « The Vacuity of Postmodernist Methodology », Metaphilosophy (en), vol. 36, no 3,‎ , p. 295–320 (ISSN 1467-9973, DOI 10.1111/j.1467-9973.2005.00370.x, lire en ligne, consulté le ).

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